Le Ça

Publié le par Psyclanel


   
Pour Freud le Ça est est inconnu et inconscient. C'est le réservoir psychique de toutes les pulsions (un peu comme la fournaise souterraine d'un volcan). La règle absolue pour le Ça est la satisfaction pulsionnelle.

  C'est à
Walter Georg Groddeck ( médecin et psychothérapeute né le 13 Octobre 1866 à Bad Kösenmort le 11 juin 1934 ) que Freud empreinte le terme de Ça en 1923.  Le Ça est intégralement inconscient alors que le Moi et le Surmoi sont en partie conscient, en partie inconscient. Ainsi le Ça n'est pas la totalité de l'inconscient mais l'est en totalité. Les pulsions de destruction et de mort (voir articles à ce sujet) viennent du Ça; chaos, marmite bouillonnante de d'excitations comme le souligne Freud. 

   Le Ça pousse, ça parle (Lacan), ça m'a pris d'un coup, ça coule de source etc... Lacan avancera dans son séminaire sur "la logique du fantasme" que; "ça est ce qui, dans le discours en tant que structure logique est tout ce qui n'est pas je, c'est à dire tout le reste de la structure.

  Le Ça est donc l'instance d'où partent toutes les pulsions avec comme exigence la satisfaction  absolue et totale. Cette satisfaction totale ne peut être donné que de deux façons; la décharge orgastique (orgasme) qui entraîne, pendant un très court instant, un état de non excitation que Freud appellera le Nirvana et la mort, l'état inorganique où règne l'absence d'excitations.

  En l'absence du Moi et du Surmoi, nous ne serions que de vils animaux en quête permanente d'un partenaire sexuel puisqu'à l'inverse des animaux nous pouvons avoir des rapports sexuels à tout moment qui eux n'en ont que pendant la période de rut, ou nous serions déjà morts pour la moindre occasion du fait de la recherche par le Ça de cet état inorganique. Fort heureusement, il y a le Moi et le Surmoi pour équilibrer la poussée chaotique du Ça.

Publié dans Instances et topiques

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