Le Surmoi

Publié le par Psyclanel

Ce terme a été introduit par Freud en 1923 dans le moi et le ça. C’est l’innovation de la seconde topique.
 

  C’est l’instance de notre personnalité psychique qui est chargé de juger le moi.

Freud nous dit en 1933; « J’ai envie d’accomplir tel acte propre à me satisfaire mais j’y renonce, par suite de l’opposition de ma conscience. Ou bien encore, j’ai cédé à quelque grand désir; et pour éprouver une grande joie, j’ai commis un acte que réprouve ma conscience; une fois l’acte accompli, ma conscience provoque, par ses reproches, le repentir.»

  Le surmoi est donc au centre de la question de la morale.

Il est d’abord apparu sous la forme de la censure inconsciente provoquant les angoisses de culpabilité. 

  Il peut traîté le moi avec une grande cruauté comme dans les névroses narcissiques ou la mélancolie pouvant aller jusqu’au désir de suicide.

 

  Le surmoi vient des injonctions parentales pour cadrer l’enfant qui n’a de cesse de jouer, de se faire plaisir. L’enfant va petit à petit renoncer au plaisir par l’interdit parental pour garder leur amour ou/et par crainte de la punition.

Le surmoi est donc l’héritier, après l’oedipe, du surmoi des parents ou/et des figures parentales auxquelles s’est identifié le petit enfant.

 

En résumé

Le surmoi est cette instance qui juge le moi, lui donne ses ordres et si le moi les transgresse, il provoque une angoisse de culpabilité et une rétorsion.
 

  Pour que le surmoi ne soit pas trop rigide, il faut que l’enfant renonce aux investissements placés chez les parents au sortir du complexe d’Oedipe, le surmoi devient alors impersonnel et s’éloigne de celui des parents originaires pour prendre celle des figures parentales, de la culture, de la religion pratiquée ou/et enseigné par les parents.

Le surmoi joue alors un rôle d’intégration sociale en guidant le moi vers des valeurs et des comportements sociaux adaptés sans provoquer d’angoisse.

 

Mais, si le surmoi reste trop envahissant, la culpabilité ressentit peut se transformer en agressivité et l’angoisse ne vient pas après un «mauvais» acte mais en est le moteur, pour s’opposer au surmoi. Il s’ensuit, alors et toujours, une rétorsion.


Publié dans Instances et topiques

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